Je veux m'informer

Il existe une cellule d’écoute anonyme et gratuite, spécialisée composée de personnes professionnelles du domaine (médecins, juristes, psychologues) à votre disposition dans le cadre d’une convention avec l’université : contactez la cellule d'écoute et de prise en charge externalisée


Appelez le 3919

 

Le 3919 Violence Femmes Info constitue le numéro national de référence pour les femmes victimes de violences (conjugales, sexuelles, psychologiques, mariages forcés, mutilations sexuelles, harcèlement etc. ). Il propose une écoute, il informe et il oriente vers des dispositifs d'accompagnement et de prise en charge.


En cas d’urgence immédiate contactez :

 

Urgence médicale : le SAMU 15 / les Pompiers 18

Urgence de sécurité : la police 17

Les agissements sexistes :

Aucune ou aucun fonctionnaire ne doit subir d'agissement sexiste, défini comme tout agissement lié au sexe d'une personne, ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité ou de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant.

L’agente ou l'agent victime qui dénonce de tels agissements ne peut subir de mesures de représailles en raison du fait qu’elle ou il aurait subi ou refusé de subir de tels faits, ou qu’elle ou il aurait exercé un recours hiérarchique ou une action en justice.

 

Le Guide pour comprendre et agir contre les violences sexistes et sexuelles (p.10) au travail piloté par la délégation à la diversité et l’égalité professionnelle (2018), précise que « les agissements sexistes sont l’ensemble des attitudes, propos et comportements fondés sur des stéréotypes de sexe, et qui, bien qu’en apparence anodins, ont pour objet ou pour effet, de façon consciente ou inconsciente, d’inférioriser les femmes ou les hommes de façon insidieuse voire bienveillante. »

 

Les agissements sexistes parfois banalisés en milieu professionnel facilitent et légitiment les inégalités.

 

80 % des femmes salariées considèrent qu’elles sont régulièrement confrontées à des attitudes ou des décisions sexistes, avec des répercussions sur la confiance en soi, la performance et le bien-être au travail. (Voir enquête CSEP)

Agissements sexistes Agissements sexistes

Les remarques et blagues sexistes : dissimulent le sexisme sous le masque d’un humour unilatéral qui est imposé à l’autre. Par exemple : les blagues sur les blondes présentées comme idiotes et écervelées par essence ou sur les hommes musclés sans cerveau.

 

L’incivilité, l’irrespect, la maladresse genrée, le mépris : sont souvent adressés aux individus du sexe opposé, et constituent une des formes de sexisme hostile. Par exemple : le fait de ne pas donner la parole ou d'interrompre les propos tenus par une femme en réunion, ou en rendez-vous avec un partenaire, un journaliste…

 

Les interpellations familières : elles peuvent faire subir à la personne qui en est l’objet, une forme de paternalisme infantilisant. Par exemple : les formulations du type « ma belle », « ma jolie », « cocotte », « la miss » ;

 

La « police » des code sociaux de sexe : elle oblige les individus à se conformer aux stéréotypes de sexe à travers des injonctions, de simples remarques des collègues, etc. Par exemple : critiquer une femme du fait de son style ou de sa silhouette car elle n’est pas dans les codes féminins ou traiter un homme de « femmelette » car il n’est pas considéré comme conforme aux codes de la virilité ;

 

La complémentarité des compétences : elle consiste à attribuer à un sexe un registre de compétences unique et empêche ainsi l’accès à certaines fonctions ou activités. Cette complémentarité est une composante du sexisme bienveillant. Par exemple : les femmes seraient plus humaines, plus à l’écoute et les hommes plus solides, plus synthétiques dans leurs raisonnements.

Les autres violences sexistes et sexuelles :

Les formes de sexisme les plus extrêmes, c’est-à-dire les actes de violences sexistes et sexuelles, existent partout, et donc aussi en milieu professionnel.